Nous avons toujours privilégié la sécurité dans nos remarques (alors que certains auraient vu en nous des fanatiques de l'écologie et des empêcheurs de couper les arbres).
Nous n'avons jamais exercé la moindre action qui entrave le déroulement du chantier.
Nous n'avons demandé aucune modification aux intervenants, nous avons toujours suivi la voie qui consiste à demander audience soit aux services techniques, soit aux élus de la Mairie de SIX-FOURS pour faire passer nos messages.
Il est évident qu'élargir à deux voies ne va réduire ni le trafic, bien au contraire, ni encore moins la vitesse des véhicules. Nous rappelons (voir nos autres commentaires et les remarques signées en commun...entre autre) il n'y a pas que les rétrécissements en matière de ralentisseurs... Aussi nous ne pouvons cautionner ce qui s'est fait, et ce qui se fait en ce moment.
Alors, puisqu'il a été décidé d'élargir le chemin, malgré nos remarques et nos demandes de participation au débat, ... eh bien, élargissez, nous verrons (et malheureusement subirons) les conséquences.
Par contre, nous nous devons d'informer toute personne responsable d'un autre danger imminent. Alors que tout à été calculé de longue date: nous avons été informé en Mairie que ce projet avait été mûri pendant près de 8 ans, avant d'engager les travaux et donc que tout été prévu...
Or, nous nous devons de faire savoir les faits suivants:
Une partie du chemin (face à la sortie de la Boucle des Plaines 1er tronçon) se trouve au sommet d'un talus naturel non conforté et le dénivelé ici est de plus de 6 mètres (voir le principe des éboulements, et l'altimétrie de l'endroit). Lors de notre entretien en Mairie, où il nous avait été permis d'examiner les plans, nous avions fait des remarques concernant la proximité du ravin qui longe (et c'est peu de dire longe, il serait plus exact de dire ronge) la route, là il nous a été répondu qu'il y serait apposé une glissière de sécurité. (! sic)
Nous avons demandé un cheminement alterné pour les piétons (en alternant les pentes d'écoulement d'eau au profit de plateaux traversants, ce qui est possible du fait que le pluvial n'est pas récupéré par un simple fil d'eau mais drainé par canalisation profonde). Cela présente l'avantage, de faire en sorte que le chemin piéton (largeur 1 mètre) puisse passer devant les sorties de lotissements ou de groupes d'habitations, et ainsi de permettre au véhicule qui s'engage sur le Chemin de Plaines de voir et d'être vu.
A cela, il nous a été opposé que ce n'était pas possible car il fallait obligatoirement faire passer le chemin piéton du coté du ravin!... Après visite des lieux pour comprendre cette réponse, il nous est apparu que cette objection tombe sous le sens car compte tenu de l'état du talus non conforté, c'est de plusieurs mètres qu'il faudrait éloigner la chaussée pour qu'elle soit sécurisée.
Il nous parait anormal de laisser en l'état, un tel talus constitué de terre meuble déjà en grande partie ravinée et où les éboulements sont visibles. L'angle de talus actuel est déjà largement supérieur à l'angle de talus naturel (on voit sur les photos qu'on est loin d'une droite à 45°). Cette zone au niveau de la chaussée à déjà subi des affouillement en 2001 lors de la pose du réseau d'assainissement, il va falloir maintenant y installer le pluvial, donc affouiller de nouveau, supporter les engins de chantier, puis par la suite supporter le trafic des 2 voies de circulation....
...Cela a bien été étudié certes, mais y a-t-il eu seulement une étude de sol? ... Cela figure-t-il au cahier des charges du marché?
Le confortement du talus sera-t-il traité en travaux exceptionnels et "imprévisibles" hors marché? Ou bien faut-il se contenter d'une demie-mesure maintenant, espérer que l'ensemble tienne encore ... un peu, ...et puis, ...et puis..... On verra! Pourvu qu'il n'y ait pas de "catastrophe naturelle"